Communautés de prière : Kitchener, ON
« Là où deux ou trois sont réunis, je suis au milieu d'eux. »
La SPUC a commencé en petit à Kitchener, en Ontario.
Ce texte fait partie d’une série illustrant des expressions diverses de la SPUC dans les communautés de tout le Canada. Si vous vous sentez inspirés à nous faire part de l’expérience de la SPUC de votre propre communauté, veuillez communiquer avec Amelia Pahl à pahl@councilofchurches.ca.
Lorsque le rév. Frank Szatmari a quitté sa Hongrie natale pour servir au Canada, il a été surpris de constater que sa tradition chérie de services de la SPUC qui durent une semaine ne prenait pas racine dans sa nouvelle communauté de Kitchener, en Ontario. « J’ai compris que pour certains, c’était trop », dit-il. « C’était vraiment décevant, mais nous faisons ce que nous pouvons, nous essayons de notre mieux. »
Le rév. Szatmari a plutôt réuni un groupe de ministres de sept confessions en organisant un échange de chaires le premier dimanche de la SPUC et un service œcuménique à l’une des églises le dimanche suivant. Ces efforts œcuméniques se sont élargis pour inclure des activités pendant toute l’année, telles qu’un échange de chœurs pendant le carême.
Des efforts du genre ont amené les gens à remarquer que les ministres de la région donnent l’exemple d’une unité et d’une collaboration sans précédent. Bien sûr, précise le rév. Szatmari, « cette remarque n’est pas à propos de moi, mais elle exprime l’unité et l’amour que nous manifestons en Notre Seigneur Jésus-Christ […] Nous faisons le travail, et Il donne son Esprit pour cette œuvre. »
« Ce que j'espère, c'est que les gens comprendront que le Seigneur Jésus-Christ nous unit dans l'amour. Même si nous portons des costumes différents et représentons des confessions différentes, nous sommes un, et nous vivrons finalement dans sa gloire où il n'y aura pas de divisions, pas de religions. »
Le rév. Frank Szatmari
Quand il pense aux difficultés du démarrage de nouvelles activités, le rév. Szatmari se souvient de la promesse de Jésus d’être présent même si seulement deux ou trois sont rassemblés en son Nom. « Nous ne devrions pas craindre que seulement quelques personnes soient présentes au tout début pour une Semaine de prière pour l'unité des chrétiens, dit le rév Szatmari, car si nous commençons simplement cette tradition, au fil des années, les gens viendront à mieux la connaître, et ils viendront à la semaine aussi régulièrement qu’ils le pourront. »
*Les propos du rév. Szatmari on été légèrement modifiés pour être plus clairs.