Canadian Council of Churches - 75 Years

Communautés de prière : Fort Qu'Appelle, SK

« L'essentiel, c'est les relations. »

Prière et action vont de pair dans la vallée de la rivière Qu'Appelle.

Ce texte fait partie d’une série illustrant des expressions diverses de la SPUC dans les communautés de tout le Canada. Si vous vous sentez inspirés à nous faire part de l’expérience de la SPUC de votre propre communauté, veuillez communiquer avec Amelia Pahl à pahl@councilofchurches.ca. 

 

Après des dizaines d’années de travail œcuménique, d’abord à Regina, et maintenant dans la vallée de la rivière Qu’Appelle (SK), le rév. Glenn Zimmer est plus convaincu que jamais de la nécessité de la prière œcuménique. « L’essentiel, c’est les relations », dit-il. « C’est que vous connaissez des gens [que vous rencontrez tous les jours], mais c’est seulement quand vous allez chez eux et rencontrez leurs familles que vous apprenez à les connaître sous un jour différent. » 

Le rév. Zimmer, étant l’un des directeurs de la maison de prière de Qu’Appelle, a organisé de nombreuses initiatives œcuméniques ou y a participé, y compris d’innombrables célébrations de la SPUC au fil des années. À Qu’Appelle, la Semaine de prière prend souvent la forme d’une série de prières et de repas à l’heure du midi et d’un service du soir, accueillis chacun par une assemblée différente.  

Bien que ces efforts puissent sembler peu de chose, le rév. Zimmer est convaincu qu’ils restent importants : « Mon sentiment est que, si limitées que soient ces initiatives œcuméniques, elles touchent quelque chose dans le cœur des gens, qui leur donne la liberté d’ouvrir leur cœur et une autre manière de rencontrer des gens qu’ils connaissent peut-être depuis longtemps, mais qu’ils peuvent maintenant rencontrer autrement, en un lieu de sécurité. Elles leur donnent la permission de suivre ce que je crois être leur instinct. » 

« Mon sentiment est que, si limitées que soient ces initiatives œcuméniques, elles touchent quelque chose dans le cœur des gens, qui leur donne la liberté d’ouvrir leur cœur et une autre manière de rencontrer des gens qu’ils connaissent peut-être depuis longtemps, mais qu’ils peuvent maintenant rencontrer autrement, en un lieu de sécurité. Elles leur donnent la permission de suivre ce que je crois être leur instinct. »

Panneau souhaitant la bienvenue aux visiteurs de la maison de prière de Qu’Appelle

 

Tout comme cet instinct de relation est éveillé par la prière œcuménique en commun, il conduit aussi à un souci plus grand pour la collectivité ainsi que pour l’Église universelle. Le rév. Zimmer indique que nous avons besoin de « continuer de parler d’autres chemins d’unité », pas seulement en célébrant la Semaine de prière, mais aussi dans notre sensibilité « à ceux qui sont malades, à ceux qui sont affamés ». La prière pour l’unité des chrétiens doit nous amener finalement à nous demander : « Comment pouvons-nous être présents à ces gens? » 

Quand on lui demande quelle est son espérance pour l’avenir de la Semaine de prière, le rév. Zimmer dit : « Mon espérance serait que la prière porte fruit. Ce n’est pas ma prière, ce n’est pas la vôtre, ni celle du Conseil canadien des Églises. C’est la prière du Christ avant sa mort, le Christ, rempli de compassion, l’unificateur. De toutes les façons possibles, jour après jour, année après année, nous devons laisser cette prière monter en nous et être convaincus qu’elle va changer les choses. » 

*Les propos du rév. Zimmer ont été légèrement modifiés pour être plus clairs.