Canadian Council of Churches - 75 Years

Réflexion d'adieu de l'adjointe aux programmes de la SPUC

Amelia Pahl, l’adjointe aux programmes de la SPUC, termine son contrat de deux ans en juin 2022. Pendant ces deux ans, Amelia a créé des liens avec beaucoup d’organisateurs locaux de la SPUC et d’écoles de théologie, a préparé un bulletin mensuel et a contribué à la documentation canadienne et au site Web de la SPUC. Maintenant, après avoir obtenu son diplôme de la Canadian Mennonite University à Winnipeg ce printemps, Amelia projette d’aller vivre à Montréal avec sa partenaire pour faire une maîtrise en théologie à l’École de théologie de Montréal. Nous lui sommes profondément reconnaissants pour son travail et ses lumières, et nous lui offrons nos meilleurs vœux pour la suite de son cheminement œcuménique!

 

Chers Amis,

Après avoir travaillé pendant deux ans comme adjointe aux programmes de la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens du Conseil canadien des Églises, je peux seulement dire que je suis extrêmement reconnaissante d’avoir eu l’occasion de connaître les nombreuses communautés qui célèbrent la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens au Canada.

Ces deux années ont été une période difficile pendant que nous traversions la pandémie de la COVID-19 et étions aux prises avec les changements qu’elle a entraînés pour nos assemblées, nos paroisses et nos communautés. Ces jours-ci, il est souvent difficile de voir le chemin à suivre, et les divisions du monde ne semblent qu’empirer au cours des mois et des années.

Pourtant, une leçon que j’ai apprise de nouveau dans mon travail pour la SPUC est que le Corps du Christ est divers, créatif et tenace. Pendant que nous nous adaptons à l’évolution des contextes politiques, économiques et technologiques, nos façons de prier, de servir et d’être ensemble en communauté doivent aussi s’adapter.

Bien sûr, le travail d’adaptation n’est pas linéaire. Beaucoup d’entre vous m’ont dit que leurs communautés battent de l’aile, incertaines de l’avenir de l’œcuménisme ou même de l’Église. Nul d’entre nous ne sait quand la « nouvelle normalité » sera établie par-delà les bouleversements actuels du monde, et nous ne savons pas quand non plus.

Il y a cependant aussi des signes d’espérance.

Je ressens de l’espoir quand j’entends vos histoires de communautés inspirées à agir pour la justice en appuyant un organisme local sans but lucratif après avoir prié pour l’unité des chrétiens.

Je ressens de l’espoir quand j’apprends que des communautés ont utilisé leur plateforme en ligne pour inviter les chrétiens de tout le Canada à se joindre à elles dans la prière pour l’unité.

Je ressens de l’espoir quand je vois vos yeux briller en imaginant de quoi auraient l’air des communautés entièrement transformées par l’unité des chrétiens.

Je ressens de l’espoir quand vos histoires me rappellent que Dieu travaille à petite échelle — une foi de la taille d’un grain de sénevé, des rassemblements de deux ou trois personnes à peine — pour poser les fondements de la paix et de la justice dans le monde.

Alors, l’avenir du mouvement œcuménique contemporain a beau être inconnu, je suis reconnaissante d’avoir eu ces deux ans pour marcher avec vous, entendre vos histoires et imaginer avec vous de quoi une Église florissante pourrait avoir l’air. Votre profond amour de l’Église m’a inspirée.

Pendant que vous continuez de travailler pour l’unité, la paix et la justice dans vos communautés, puissiez-vous connaître d’une manière nouvelle la paix profonde et abondante de Notre Seigneur Jésus-Christ. Puissiez-vous vous souvenir une fois de plus du pouvoir de l’adoration et de la prière pour former des communautés de paix. Et puissiez-vous être ouverts aux façons nouvelles et inattendues du Saint-Esprit de souffler parmi nous.

Amelia