Profil communautaire : Sherbrooke, au Québec

Pour beaucoup d’Églises de Sherbrooke, au Québec, et des environs, la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens est au menu ordinaire de la vie œcuménique depuis la fin des années 1960. Quel est le secret de cette longévité?  

Selon Vivienne Galanis, membre de longue date du Comité de liaison œcuménique de Sherbrooke, c’est l’engagement et l’ouverture des gens qui siègent au comité qui rendent possible une si solide tradition. Depuis de nombreuses années, ces leaders œcuméniques ont manifesté une volonté vitale de regarder hors de leurs propres confessions et de créer des liens avec d’autres chrétiens de diverses traditions. 

Pour les Églises de la région de Sherbrooke en particulier, le développement œcuménique supposait aussi la présence de leaders ꟷ membres du clergé et laïcs ꟷ qui se sentent à l’aise de travailler en français et en anglais. Bien sûr, mentionne Mme Galanis, le bilinguisme comporte ses propres « difficultés techniques » quand on planifie des activités qui fonctionnent pour toute la communauté, mais ces efforts sont récompensés par la collaboration et la confiance mutuelle plus grandes qui s’établissent à long terme.    

Comme dans la plupart des communautés du Canada, les célébrations de la SPUC dans la région de Sherbrooke ont été perturbées par la pandémie de la COVID-19, et la transition à des activités virtuelles ne s’est pas faite sans difficultés. Toutefois, on espère que cette transition ouvrira de nouvelles possibilités pour l’avenir de la SPUC à Sherbrooke, y compris des services plus accessibles et hybrides grâce à un alliage de rassemblements virtuels et en personne. S’ajoutant à une nouvelle génération de leaders arrivant au comité, cela est un signe qui permet d’espérer que le potentiel créatif de la SPUC à Sherbrooke continuera de se développer pour de nombreuses années à venir.